Recettes Piemontaises

Purée de patates douces, mozzarella et caviar

Avant toute chose, parlons un peu caviar.
Si vous n’en avez jamais mangé, tester le d’abord nature, il est important de connaitre le goût et la texture du produit de qualité qu’est le caviar.

Comment déguster le caviar ?

Il faut savoir qu’un bon caviar ne sent rien. Si il y a une odeur de poisson ou autre qui se dégage, c’est que le caviar est périmé ou qu’il a été mal conservé. Il vaut mieux, à ce moment-là, ne pas le manger.

Le caviar n’a pas de couleur spécifique puisque sa couleur dépend de l’espèce d’esturgeon dont il provient. 

Le caviar doit être ferme et/ou fondant, chaque caviar a sa particularité. Normalement, quand le caviar est ferme, cela signifie que le caviar est jeune et peu affiné. Cependant, certains caviar sont pasteurisés pour une durée de vie plus longue.

Certains préfèrent déguster à la royale, c’est-à-dire qu’il en dépose un petit peu à même la peau du dos de leur main, au début du pouce. Cette tradition et son nom viennent apparemment du temps des goûteurs des tsars. La dégustation “à la royale” évite le goût potentiel d’une cuillère mais aussi de le réchauffer au contact de la peau.

Le caviar se déguste donc nature ou accompagne les plats les plus raffinés. Raffinés ne veut en aucun cas dire compliqué et le plat simple et facile à faire que je vous propose aujourd’hui fait partie de ceux-ci : Purée de patates douces, mozzarella et caviar.

Le caviar est un luxe, alors pourquoi avoir fait cette recette ?

Aujourd’hui, nous sommes le 6 janvier et le 6 janvier, c’est l’Epiphanie.
Alors je sais qu’en France, l’Epiphanie se fête le 1e dimanche de janvier mais en Italie, comme dans beaucoup de pays catholiques, c’est toujours le 6 et en Italie, c’est d’ailleurs un jour férié.
L’Epiphanie est un jour de grande importance pour la botte, en effet, dans la nuit du 5 au 6 janvier, la Befana passe.
Mais qui est cette Befana ?
La Befana est une vielle dame et l’histoire explique qu’elle n’aurait pas voulu accompagner les Rois Mages et qu’elle s’en serait voulu ensuite.
Essayant de les rattraper, elle ne les a jamais retrouvés et donc n’a pas réussi à voir l’enfant Jésus.
Prise de remords, la vieille et gentille sorcière a décidé, volant sur son balai, de passer de maison en maison, pour déposer des offrandes, dans les chaussettes des enfants sages, dans l’espoir secret de retrouver le Messie.
Comme Saint Nicolas ou le Père-Noël, elle apporte bonbons et cadeaux aux enfants sages et du charbon pour les autres.

Les ingrédients :

La préparation :

  1. J’épluche les patates douces (ou pas, c’est vraiment un choix que vous faites et qui ne change pas grand chose sauf la couleur moucheté de la purée).
  2. Je les coupe en tranches ou en morceaux puis je les mets à cuire, 30 minutes, à la vapeur.
  3. Je les mixe au blender avec la crème, pour une texture fine et lissée mais vous pouvez aussi faire un écrasé, pour une texture plus rustique. Ne pas blender trop longtemps car la purée risque de devenir collante.
  4. J’incorpore les œufs et je mélange.
  5. Je moule ensuite la purée en quenelle, grâce à 2 cuillères à soupe. Je la dépose dans mon assiette, puis je mets une tranche de mozzarella maison et une cuillère à café de caviar dessus. 

Mes petits conseils :

Il existe plusieurs type de patates douces, moi, je prends pour cette recette, celles qui ont la peau mauve mais dont la chair est blanche car elles ont un goût de châtaigne, qui se marie très très bien avec le caviar.

Certains mettent du lait de coco, car il accompagne très bien les patates douces en général mais ici, j’utilise du lait de vache, plus neutre en goût, pour ne pas altérer le parfum de la châtaigne.

Je ne sale pas la préparation, le caviar le fait pour nous.

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